Aujourd’hui je souhaite vous parler d’un de mes projets qui a été realisé grâce à l’implication de plusieurs intervenants. Cette expérience a donné lieu à des échanges de savoirs et à une construction commune et bénévole.
Cette installation a réuni des citoyens concernés et c’est sous le regard expérimenté de l’ébéniste Alexandre Barnes : A chacun son boisé, que l’atelier de construction a eu lieu. C’est un processus d’entre-aide qui nous a permis de vivre une expérience de construction participative et nous à conduit vers un aménagement de l’espace public utilisable par tous.
Cette initiative citoyenne a débuté le long de la voie ferrée qui sépare la ville de Montréal en deux. Cet espace vert en friche qui borde la voie ferrée offre des points du vue imprenables sur le patrimoine industriel de la ville.
En aménageant un espace de pause comme un arrêt de gare le long des rails, la piste se transforme alors en espace convivial où les échanges deviennent possibles.
Permettre ainsi aux citoyens habitués du lieu, d’avoir un regard neuf sur l’élément fort du site, la voie ferrée, souvent perçue de manière néfaste, et donner un moment pour observer et profiter.
Le projet est pensé comme un « arrêt de train » et propose un mobilier urbain fédérateur et appropriable. L’installation prend forme de banc aux usages multiples afin de recréer du lien avec la voie ferrée. Sa forme fait echo aux grands paysages canadien et renvoi à l’imaginaire du voyage, mais c’est aussi un appel ludique pour inviter les enfants à l’escalade et aux jeux.
La signature graphique fait référence aux éléments industriels des chemins de fer, le bois traité utilisé rappelle les traverses des rails. Les informations sous forme de textes sont écrites par le graphiste Bertrand Meunier, au pochoir dans un style rappelant les containers de transport de marchandises.
Un lieu rassembleur pour s’asseoir, s’allonger, pique niquer, glisser, être ici.
Ce projet à pu voir le jour avec l’aide de l’OBNL Casque Noir qui en a été le producteur, du Centre d’écologie Urbaine de Montréal, et de l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie.
Merci à tous ceux qui m’aidé, Alexandre, Emilie, Charles, Bertrand, Cyndie…