On y va, on y va pas

Voilà, pour être franc, on espérait avoir notre PVT, mais on ne pensait pas l’obtenir si facilement. D’une part à cause de notre dossier compliqué (particulièrement avec les enfants!) et d’autre part à cause du nombre de postulants cette année qui nous a un peu effrayé.

Du coup on est rentré en l’espace d’une nuit dans le vif du sujet et dans le temps de la réflexion. On s’est pas mal questionné sur ce qu’on devait faire ou pas. Partir à Montréal, tout quitter ou bien rester dans notre confort actuel. Une fois les questions posées à nous même et en ayant testé l’entourage, nous avons finalement mis une bonne semaine à se décider !

Les boulots : c’est le moment de tout plaquer. La maison : on est que locataire. Et les enfants : « Vous ne verrez pas vos copains pendant un an ». Réponse : « C’est pas grave, on se verra sur Skype ». Bon ok !

Donc après avoir pesé le pour et le contre, on s’est aperçu que finalement seuls la famille et les amis vont nous manquer. On sait, notre décision n’est pas facile à comprendre pour tout le monde, elle est peut-être même un peu égoïste, mais pour une fois, je pense qu’on a besoin de penser à vivre quelque chose de différent.

Bref, la décision est prise.

Petit récapitulatif

2 février 2012, on se réveille et comme tous les matins depuis le mois de décembre, on regarde nos mails avant de se servir le café. Un peu déçu de ne pas avoir de réponse, on beurre nos tartines sans grande conviction. Sauf que ce matin là, le café allait attendre et la routine petit-déj, salle de bain, école, boulot, … allait prendre un sacré retard!

Nous venons de recevoir le mail de l’EIC, nous informant que notre demande de PVT pour le Canada est acceptée ! Maintenant, les choses sérieuses commencent. Et les questions aussi !